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Test DVD : Red

Le 23/03/2011 à 10:01
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Test DVD Red Alors que Red 2 a été officiellement annoncé, M6 vidéo propose de retrouver les quatre Retraités Extrêmement Dangereux dans une édition DVD techniquement irréprochable mais où les suppléments ont visiblement été réduits de moitié par rapport à l’édition Blu-ray. Red est disponible dans les bacs DVD et Blu-ray le 17 mars 2011.

Test DVD Test DVD Red





Image : 8/20
Rares sont les éditions SD tenant la dragée haute à un transfert Blu-ray et le DVD de Red est de ce point de vue exemplaire. Grâce au cadre large 2.40, la profondeur de champ n’a absolument rien à envier à un transfert en Haute Définition, le piqué est coupant comme une lame de rasoir, le niveau de détails considérable (les gros plans permettent d’apprécier les rides de nos chers retraités), la compression élégante et les contrastes sublimes. La palette colorimétrique allie les couleurs froides (omniprésence de teintes bleues) avec les gammes chatoyantes (le rouge et l’orangé des quelques explosions) et se révèle somptueuse de bout en bout. La photo stylisée et léchée de Florian Ballhaus (fils du célèbre directeur de la photographie Michael Ballhaus), remarqué entre autre pour ses superbes images réalisées pour Hors du temps, est remarquablement restituée avec un relief indiscutable, des noirs denses, une clarté frappante, un petit grain cinéma respecté ainsi que des blancs immaculés. Evidemment, quelques accrocs subliminaux font que le Blu-ray surpassera toujours le DVD, à l’instar de divers fourmillements constatables sur les arrières, mais la qualité est indéniable et prouve que le DVD a encore quelques beaux jours devant lui.

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Son : 9/20
Autant vous le dire, laissez un mot pour prévenir les voisins que les murs risquent de trembler car les deux mixages 5.1 anglais et français ne font pas dans la dentelle, surtout lorsque Helen Mirren sort l’artillerie lourde à la fin du film. Le caisson de basses à fort à faire mais tout ce fracas ne couvre jamais les dialogues clairs et d’une ardeur jamais démentie, même si Bruce Willis a toujours plus tendance à murmurer qu’à parler distinctement. Notons l’excellence du doublage français permettant de se voir confronter les voix de Patrick Poivey (pour Bruce Willis) et Med Hondo (pour Morgan Freeman), des timbres mythiques toujours aussi plaisantes à écouter. Les deux mixages sont de qualité équivalente (avec une légère avance de la VO), proposent une spatialisation démentielle (merci aux coups de feu et explosions en tous genres), une richesse acoustique exploitant fougueusement l’ensemble des enceintes, les surround étant particulièrement actives, tout en mettant en valeur le score efficace de Christophe Beck. Ajoutez à cela des ambiances naturelles percutantes et omniprésentes et vous obtenez deux mixages édifiants. Qui plus est, l’éditeur propose également deux stéréo anglaise et française, tout aussi explosives mais où manquent évidemment la dynamique latérale véritablement immersive en 5.1.

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Bonus : 6/20

Commentaire audio de Robert Baer, ancien agent de la CIA (version originale sous-titrée)

On ne s’attendait pas à un tel interlocuteur mais il serait dommage de rater ces quelques commentaires qui éclairent sur l’Agence Centrale de Renseignements américaine. Ancien agent spécialisé dans les actions clandestines internationales, Robert Baer s’est reconverti en consultant international et a conseillé le réalisateur Robert Schwentke pour le film Red. Avouant dès le départ qu’il n’est pas fanatique de ce genre de film, Robert Baer raconte son histoire personnelle d’agent rentré à la CIA en 1976 où il devient officier de renseignements puis comme spécialiste de la lutte contre l’islamisme. Suite au refus de l’Administration Clinton de renverser Saddam Hussein en 1995, Robert Baer finit par démissionner de l’agence en 1997. Ici, vous saurez tout ce qu’il faut savoir pour devenir un super agent, comme d’exterminer un ennemi avec un simple crayon, ou pour se créer une fausse identité avec des masques en latex. C’est ainsi l’occasion pour notre protagoniste de faire un peu de promo pour ses livres dans lesquels il évoque sa carrière, ses activités, tout en dénonçant la CIA d’être devenue une agence de paperasserie et non plus spécialisée sur le terrain. Amusé par le film qu’il considère comme peu réaliste mais assez bien vu quant à la situation des agents retraités, Robert Baer livre un commentaire audio décomplexé et instructif, même s’il reste totalement ou presque en dehors du film proprement dit. Pour l’anecdote, le film Syriana est basé sur les mémoires de Robert Baer où le personnage joué par George Clooney (oscarisé pour l’occasion) est largement inspiré de l’ancien agent.

 

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Interviews (18min38)
Les cinq premières minutes de cet ensemble de featurettes enchaîne les superlatifs, les compliments et autres passages de pommade où tout l’ensemble du casting félicite ses partenaires avec les "amazing", "wonderful" et "terrific" de circonstance. Heureusement, quelques images du tournage viennent nous distraire quelque peu après cette guimauve promotionnelle. Quelques points rapides sont faits sur le casting, les scènes d’action et le maniement des armes (Helen Mirren s’amuse comme une petite fille) mais jamais le réalisateur Robert Schwentke ne prend la parole et c’est à peine si nous l’apercevont au milieu de ces 20 minutes d’actions de grâces. Au final, ce making of rudimentaire n’offre qu’un aperçu trop court et trop rapide. La mini-série comics (éditée par DC comics) dont le film est l’adaptation n’est pas même mentionnée.

 

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Les secrets de la CIA (2min47)

Sur une animation approximative, ce petit module divulgue quelques informations étonnantes sur le lavage de cerveau de certains agents de la CIA, le terme officiel étant la modification du comportement d’un individu par des moyens cachés (entre autre grâce à la chirurgie, l’hypnose, le dédoublement de personnalité ainsi que par les drogues hallucinogènes), destinés à recueillir des informations. La deuxième partie, appelée Opération Kremlin, dévoile une opération de la CIA effectuée en 1989 où les dirigeants de l’agence de renseignements américaine avaient fait poser des micros après avoir fait creuser des tunnels sous le palais russe. Sympathique à défaut d’être réellement indispensable.

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Les effets spéciaux (3min21)

Ce petit clip rapide et sans commentaire, met en parallèle les images brutes de tournage sur fonds verts (l’attaque de la maison, à la Nouvelle-Orléans) avec les images du film finalisées. Nous y voyons rapidement les plans retouchés en images de synthèse mais l’ensemble est bien trop rapide pour retenir l’attention.

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Scènes coupées (1min45)

La première de ces scènes laissées sur le banc de montage montre le personnage de Cooper (Karl Urban) dans un moment d’intimité avec sa femme qui s’inquiète pour lui. Cette petite interlude devait probablement ralentir quelque peu le rythme ce qui expliquerait son éviction. En revanche, la deuxième scène est en réalité montrée durant l’épilogue du film en Moldavie. Le film se clôt sur l’évasion précipitée de John Malkovich (déguisée en femme) et de Bruce Willis. La scène coupée montre ce qui se déroulait après, Marvin (John Malkovich) voulant tout simplement tout faire sauter au moyen d’une arme nucléaire, malgré l’objection de Frank (Bruce Willis). Cette dernière séquence a au moins le mérite d’être vraiment drôle.

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Sortie : 23 Mars 2011
Éditeur : M6 Video

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