Image :
7/20
Ce transfert élégant allie à la fois les teintes froides avec des zones de chaleur tout au long du film. Les couleurs bleues et grises côtoient adroitement les gammes dorées-orangées. Ces partis-pris esthétiques entament quelque peu les détails et le piqué au niveau des visages des comédiens mais le master se révèle propre, suffisamment lumineux et fluide, tout en offrant un confort de visionnage fort convenable. Seuls les déplacements rapides de la caméra ou des personnages entraînent une faiblesse visible de la compression sur certains plans.
Son :
8/20
Comme c'est souvent le cas avec ce genre de film, la piste Dolby Digital 5.1 apparaît facultative et n'offre aux enceintes latérales que peu d'occasions de briller. Seule une légère spatialisation musicale se fait ressentir mais de manière trop ponctuelle, les ambiances annexes étant de leur côté inexistantes. Tout demeure concentré sur les avants, où les dialogues ne manquent pas de clarté sur l'enceinte centrale. Sans queue ni tête peut aisément se visionner en stéréo, qui offre une écoute dynamique, fluide et percutante.
Bonus :
6/20
Commentaire audio de la réalisatrice Jeanne Labrune
Accompagnée de sa chef monteuse, Jeanne Labrune commente son film après sa sortie dans les salles. Le ton surprend d'emblée car la réalisatrice semble lire tout du long un texte bien (trop ?) préparé à l'avance. Si l'ensemble manque de spontanéité mais surtout d'entrain, les propos qui sont ici tenus demeurent néanmoins fort intéressants. Aucun département technique n'est oublié et Jeanne Labrune passe en revue la photo du film, les thématiques abordées, le montage, les costumes, le son, tout en développant la psychologie des personnages et évoquant sa direction d'acteurs. De plus, avec une voix monocorde qui demandera au spectateur beaucoup d'attention, Jeanne Labrune n'hésite pas à critiquer son propre travail et dire qu'elle n'est pas satisfaite de telle ou telle séquence avec une rare humilité.
Scènes coupées commentées par la réalisatrice (13min26)
Nous ne retenons pas grand chose de ces trois scènes dont une est en réalité une séquence rallongée présente dans le film mais montée différemment. L'ouverture alternative montrait Alice et son amie arriver au ralenti aux Puces de la Porte de Clignancourt, mettant en valeur l'évidente complicité des deux femmes. La séquence rallongée est celle où Xavier se rend au club nocturne. Quant à la dernière, Jeanne Labrune elle-même y incarnait une psy aveugle que Xavier rencontre au parc des Buttes Chaumont pour se faire analyser à l'insu de tous. Dans son commentaire audio (encore une fois trop "littéraire"), Jeanne Labrune revient sur les raisons de ces évictions au montage final.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (1min39).
Accompagnée de sa chef monteuse, Jeanne Labrune commente son film après sa sortie dans les salles. Le ton surprend d'emblée car la réalisatrice semble lire tout du long un texte bien (trop ?) préparé à l'avance. Si l'ensemble manque de spontanéité mais surtout d'entrain, les propos qui sont ici tenus demeurent néanmoins fort intéressants. Aucun département technique n'est oublié et Jeanne Labrune passe en revue la photo du film, les thématiques abordées, le montage, les costumes, le son, tout en développant la psychologie des personnages et évoquant sa direction d'acteurs. De plus, avec une voix monocorde qui demandera au spectateur beaucoup d'attention, Jeanne Labrune n'hésite pas à critiquer son propre travail et dire qu'elle n'est pas satisfaite de telle ou telle séquence avec une rare humilité.
Scènes coupées commentées par la réalisatrice (13min26)
Nous ne retenons pas grand chose de ces trois scènes dont une est en réalité une séquence rallongée présente dans le film mais montée différemment. L'ouverture alternative montrait Alice et son amie arriver au ralenti aux Puces de la Porte de Clignancourt, mettant en valeur l'évidente complicité des deux femmes. La séquence rallongée est celle où Xavier se rend au club nocturne. Quant à la dernière, Jeanne Labrune elle-même y incarnait une psy aveugle que Xavier rencontre au parc des Buttes Chaumont pour se faire analyser à l'insu de tous. Dans son commentaire audio (encore une fois trop "littéraire"), Jeanne Labrune revient sur les raisons de ces évictions au montage final.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (1min39).