Image :
8/20
Ce nouveau master restauré au format 2.35 respecté est encore profondément marqué par un grain omniprésent, encore plus appuyé sur les séquences sombres. Les fourmillements ne sont pas rares tout comme les décrochages de l’étalonnage sur les fondus enchaînés et les contrastes manquent de fermeté. En revanche, la copie est plutôt bien nettoyée, les blancs sont lumineux et les noirs relativement concis. Si la profondeur de champ déçoit parfois, les scènes de rue tournées en plein jour sont pour la plupart resplendissantes, le relief est probant sur les gratte-ciel new yorkais et la compression consolide le superbe et nuancé N&B. Alors qu’importent les petits accrocs (points et rayures verticales constatables à plusieurs reprises), les faiblesses de la définition et le voile rugueux qui accompagne l’image, c’est un véritable plaisir de redécouvrir Solo pour une blonde avec une texture palpable renvoyant aux meilleurs "pulp magazines" américains.
Son :
8/20
La version originale bénéficie d’un joli traitement avec une belle présence musicale suave et jazzy dans la pure tradition du film noir. Le mixage est propre, net, et bien que les dialogues demeurent relativement sourds la piste demeure plus riche en terme d’effets et de clarté que la piste française au doublage toutefois assez réussi. En dépit de légers crépitements et de certaines saturations dans les aigus, le souffle est discret sur la version originale, nettement plus ardente que son homologue française qui demeure toutefois de bonne qualité et saura satisfaire les amateurs d’anciens doublages.
Bonus :
7/20
En attendant Lili : trois jours avec Mickey Spillane (55min03)
Ce documentaire allemand réalisé en 1991 fera le bonheur des fans de Mickey Spillane (1918-2006). Dans sa résidence côtière de Charleston (Caroline du Sud), l’écrivain (refusant d’être considéré comme un auteur) alors âgé de 73 ans se livre avec humour sur sa carrière. Alors que le romancier garde l’oeil sur la météo qui annonce l’arrivée imminente de l’ouragan Lili, il porte un regard tout aussi critique que léger sur quelques unes de ses œuvres. Vautré dans son fauteuil à bascule, en goguette chez un copain ou à l’oeuvre sur sa machine à écrire, Mickey Spillane n’est pas avare en anecdote, critique le système hollywoodien, se penche sur son personnage mythique de Mike Hammer et la violence présente dans ses histoires qui lui a valu d’être conspué par la critique durant toute sa vie. Ne tirant aucune fierté de ses livres mais visiblement heureux de satisfaire ses lecteurs assidus, l’écrivain se penche ensuite sur sa participation en tant qu’acteur dans Solo pour une blonde (1963) où il incarne à l’écran le personnage qu’il a lui même créé.
L'interactivité du DVD Solo pour une Blonde se clôt sur la bande-annonce (2min24).
Ce documentaire allemand réalisé en 1991 fera le bonheur des fans de Mickey Spillane (1918-2006). Dans sa résidence côtière de Charleston (Caroline du Sud), l’écrivain (refusant d’être considéré comme un auteur) alors âgé de 73 ans se livre avec humour sur sa carrière. Alors que le romancier garde l’oeil sur la météo qui annonce l’arrivée imminente de l’ouragan Lili, il porte un regard tout aussi critique que léger sur quelques unes de ses œuvres. Vautré dans son fauteuil à bascule, en goguette chez un copain ou à l’oeuvre sur sa machine à écrire, Mickey Spillane n’est pas avare en anecdote, critique le système hollywoodien, se penche sur son personnage mythique de Mike Hammer et la violence présente dans ses histoires qui lui a valu d’être conspué par la critique durant toute sa vie. Ne tirant aucune fierté de ses livres mais visiblement heureux de satisfaire ses lecteurs assidus, l’écrivain se penche ensuite sur sa participation en tant qu’acteur dans Solo pour une blonde (1963) où il incarne à l’écran le personnage qu’il a lui même créé.
L'interactivité du DVD Solo pour une Blonde se clôt sur la bande-annonce (2min24).