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Comédie romantique enjouée portée par des acteurs pétillants, Morning Glory passe admirablement bien le cap du petit écran et peut compter sur Paramount pour son transfert sur DVD. Nous retiendrons avant toute chose la colorimétrie chatoyante, pimpante, magnifiquement saturée et vive. Le cadre large est habilement exploité, les détails abondent et le piqué, même s'il n'est pas aussi ferme que sur une édition HD, s'en sort fabuleusement bien grâce à un encodage MPEG-2 irréprochable. Il n'y a aucun défaut à constater, le relief est constamment appréciable, les contrastes sont au top et la définition pointue. S'il fallait chercher la petite bête nous dirons simplement que les séquences sombres et nocturnes sont peut-être moins stables en terme de netteté mais force est d'admettre que cette édition SD est plutôt remarquable.
Bon, il est clair que nous ne sommes pas en plein thriller avec des explosions et des coups de feu qui sollicitent constamment les latérales et il faut d'emblée revoir ses espoirs à la baisse car ce n'est clairement pas avec Morning Glory que vous épaterez la galerie un soir avec votre installation sonore. En effet, en anglais comme en français, les enceintes arrière ne parviennent qu'à spatialiser la bande-son du film, autrement dit des chansons mélancoliques quand Rachel McAdams est dépitée, ou alors des morceaux plus agités quand elle est en pleine forme. A part cela, l'essentiel de l'action se trouve canalisé sur les frontales, tandis que les dialogues sont impeccablement délivrés sur la centrale. Heureusement, la bande-originale est très présente et donne un entrain certain au film. La balance frontale est dynamique voire percutante à de nombreuses reprises, et les quelques séquences en extérieur finissent par distiller quelques ambiances naturelles issues de la cacophonie newyorkaise. Enfin, le caisson de basses n'a pas fort à faire mais offre tout de même quelques pulsations lors du passage de 50 Cent dans l'émission où il chante Candy Shop avec Diane Keaton. Oui, vous avez bien lu.
Commentaire audio du réalisateur Roger Michell et de la scénariste Aline Brosh McKenna, vosft.
Si vous avez déjà vu Morning Glory, n'hésitez pas à le visionner en compagnie de son metteur en scène et de la scénariste (qui a également signé Le Diable s'habille en Prada et 27 robes) puisque le ton est ici enjoué, drôle et communicatif. Enregistré deux jours avant la Première du film, ce commentaire contient son lot indispensable d'anecdotes de tournage. Si les deux protagonistes admettent qu'ils sont tendus et excités avant de faire découvrir le film au public, ils parviennent sans mal à se rendre intéressants et l'heure quarante passée à les écouter passe très vite. Evidemment, il ne faut pas en attendre beaucoup et nous ne sommes pas en présence d'un cours magistral sur le cinéma, mais l'aspect technique est abordé, tout comme le casting et l'évolution des personnages. Nous retiendrons entre autre le souvenir des deux collaborateurs quand ils se sont rendus à Los Angeles afin de discuter du film avec Harrison Ford. Le comédien les a reçu dans son costume d'Indiana Jones au cours d'une pause déjeuner pendant le tournage d'Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, ce qui n'avait pas manquer de les intimider. Malgré ce commentaire, nous aurions quand même apprécié un petit making of ou un bêtisier.
Scène coupée (48 secondes)
L'éditeur ne propose qu'une seule et unique séquence laissée sur le banc de montage. Qui plus est, cette scène appelée "Bouteilles de shampoing" ne présente tel quel aucun intérêt. Pour information, on y voit quelques petites insultes bien lancées entre Diane Keaton et Ty Burrell au cours d'un direct.
