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560.000 spectateurs se seront délectés avec la comédie "française à l’italienne" de Philippe Claudel qui signe avec son deuxième film Tous les soleils, un film chaleureux et excellemment interprété par Stefano Accorsi. Prévu dans les bacs le 7 septembre 2011, découvrez le test DVD de Tous les soleils via une critique Image, Son et Bonus.
Image :
9/20
Le film porte bien son nom car la photographie saturée du chef opérateur Denis Lenoir (La loi et l'ordre, Angel) fait la part belle aux couleurs solaires et chatoyantes, ainsi qu'à luminosité de la ville de Strasbourg, magnifiquement rendues en DVD. Le gros point fort de ce master SD demeure son piqué que nous n'attendions pas aussi aiguisé, ses contrastes savamment tranchés et la richesse de sa colorimétrie. Le relief est également fort appréciable, les détails abondent, les noirs sont denses mais nous constatons tout de même quelques pertes de la définition au niveau des visages des comédiens en raison de la trop grande clarté environnante. En dépit de cet accroc, nous n'hésitons pas à mettre 4,5/5 puisque les conditions de visionnage sont vraiment soignées et l'image flatte constamment la rétine.
Son :
8/20
La piste Dolby Digital 5.1 met joliment valeur la tarentelle récurrente sur l'ensemble des enceintes. Les ambiances naturelles ne sont pas oubliées et instaurent un écrin acoustique plaisant, dynamique et fluide. Rien à signaler du côté des dialogues, saisissants tout du long, mais le caisson de basses a décidé de se mettre en grève pendant 1h40. Sur la même galette vous trouverez également une piste stéréo tout aussi précise et remuante. L'éditeur joint également les sous-titres français destinés au public sourd et malentendant.
Bonus :
7/20
Kilo d'oranges, le clip musical (2min40)
A l'instar du célèbre Build me up Buttercup entonné par toute l'équipe dans le générique de fin de Mary à tout prix, les comédiens et techniciens de Tous les soleils se mettent également à entonner la chanson légère entendue dans le film. Si certains se montrent spontanés et y prennent visiblement du plaisir, d'autres paraissent en revanche plus coincés et l'ensemble demeure anecdotique. On imagine que le réalisateur Philippe Claudel a un temps envisagé d'insérer cet épilogue dans le montage final mais qu'il y a probablement renoncé pour demeurer sur une note émouvante.
Scènes coupées avec les commentaires audio optionnels de Philippe Claudel (13min46)
Comme nous l'indique le réalisateur dans ses commentaires, la durée initiale du film dépassait 2h05 et les coupes effectuées au montage ont été nécessaires pour garder un rythme soutenu. Philippe Claudel replace alors dans leur contexte ces six petites séquences laissées sur le banc de montage, certaines scènes apparaissant ici dans leur intégralité. Peu d'éléments sortent du lot mais nous retiendrons une confrontation entre Alessandro et ses amis d'un côté, et trois chasseurs à l'air halluciné de l'autre. Comme nous l'explique le metteur en scène, l'humour de la scène ne convenait pas et demeurait trop grotesque voire burlesque par rapport au ton du reste du film. Les autres bouts de séquences ont été évincés car jugés trop redondants. Les commentaires de Philippe Claudel sont denses, précis et surtout passionnants.
Entretien avec Philippe Claudel et Laurence Haloche (32min28)
La journaliste Laurence Haloche (Le Figaro Magazine), que nous ne verrons ni n'entendrons pas ici, s'entretient avec le metteur en scène Philippe Claudel. Cette interview concise et captivante brasse tous les aspects de Tous les soleils. Le réalisateur revient sur le désir d'explorer un nouveau registre après Il y a longtemps que je t'aime en se focalisant sur un personnage principal masculin. Amoureux de Frank Capra mais surtout de l'âge d'or du cinéma italien (Dino Risi, Luigi Comencini, Pietro Germi), le réalisateur a voulu rendre hommage à la comédie à l'italienne en tentant de retrouver l'équilibre entre la comédie pure et le drame, tout en mettant en valeur le côté positif de l'humanité. D'où le choix de Stefano Accorsi et de Neri Marcoré qui ont contribué à faire de Tous les soleils une comédie française à l'accent italien. La musique, le message politique, les valeurs des personnages, la mise en valeur de la ville de Strasbourg, le casting, rien n'est omis dans cet entretien qui demeure soutenu et dans lequel le réalisateur se confie avec franchise.
Amours cliniques, le soap opéra préféré de Luigi (4min18)
Dans Tous les soleils, Neri Marcorè alias Luigi joue le frère ermite d'Alessandro (Stefano Accorsi) et passe ses journées devant la télévision à visionner la série américaine Amours cliniques. Ce module amusant présente les extraits des épisodes aperçus dans le film, une fausse série américaine apparentée à Hôpital central interprétée ici par des français bien de chez nous, où les personnages se prénomment Brenda et Jason, et semblent plus préoccupés à se faire du charme qu'à traiter les patients.
A l'instar du célèbre Build me up Buttercup entonné par toute l'équipe dans le générique de fin de Mary à tout prix, les comédiens et techniciens de Tous les soleils se mettent également à entonner la chanson légère entendue dans le film. Si certains se montrent spontanés et y prennent visiblement du plaisir, d'autres paraissent en revanche plus coincés et l'ensemble demeure anecdotique. On imagine que le réalisateur Philippe Claudel a un temps envisagé d'insérer cet épilogue dans le montage final mais qu'il y a probablement renoncé pour demeurer sur une note émouvante.
Scènes coupées avec les commentaires audio optionnels de Philippe Claudel (13min46)
Comme nous l'indique le réalisateur dans ses commentaires, la durée initiale du film dépassait 2h05 et les coupes effectuées au montage ont été nécessaires pour garder un rythme soutenu. Philippe Claudel replace alors dans leur contexte ces six petites séquences laissées sur le banc de montage, certaines scènes apparaissant ici dans leur intégralité. Peu d'éléments sortent du lot mais nous retiendrons une confrontation entre Alessandro et ses amis d'un côté, et trois chasseurs à l'air halluciné de l'autre. Comme nous l'explique le metteur en scène, l'humour de la scène ne convenait pas et demeurait trop grotesque voire burlesque par rapport au ton du reste du film. Les autres bouts de séquences ont été évincés car jugés trop redondants. Les commentaires de Philippe Claudel sont denses, précis et surtout passionnants.
Entretien avec Philippe Claudel et Laurence Haloche (32min28)
La journaliste Laurence Haloche (Le Figaro Magazine), que nous ne verrons ni n'entendrons pas ici, s'entretient avec le metteur en scène Philippe Claudel. Cette interview concise et captivante brasse tous les aspects de Tous les soleils. Le réalisateur revient sur le désir d'explorer un nouveau registre après Il y a longtemps que je t'aime en se focalisant sur un personnage principal masculin. Amoureux de Frank Capra mais surtout de l'âge d'or du cinéma italien (Dino Risi, Luigi Comencini, Pietro Germi), le réalisateur a voulu rendre hommage à la comédie à l'italienne en tentant de retrouver l'équilibre entre la comédie pure et le drame, tout en mettant en valeur le côté positif de l'humanité. D'où le choix de Stefano Accorsi et de Neri Marcoré qui ont contribué à faire de Tous les soleils une comédie française à l'accent italien. La musique, le message politique, les valeurs des personnages, la mise en valeur de la ville de Strasbourg, le casting, rien n'est omis dans cet entretien qui demeure soutenu et dans lequel le réalisateur se confie avec franchise.
Amours cliniques, le soap opéra préféré de Luigi (4min18)
Dans Tous les soleils, Neri Marcorè alias Luigi joue le frère ermite d'Alessandro (Stefano Accorsi) et passe ses journées devant la télévision à visionner la série américaine Amours cliniques. Ce module amusant présente les extraits des épisodes aperçus dans le film, une fausse série américaine apparentée à Hôpital central interprétée ici par des français bien de chez nous, où les personnages se prénomment Brenda et Jason, et semblent plus préoccupés à se faire du charme qu'à traiter les patients.
