Seven 7, qui marche en binôme avec Metropolitan Filmexport, bénéficie d'un travail d'authoring similaire (malgré la platitude de ses menus) et donc particulièrement soigné sur un plan technique. The Door est en la preuve et impose une copie répondant sans mal aux attentes que l'on peut avoir sur un DVD récent digne de ce nom. Si l'on excepte quelques imperfections dues au limites de l'encodage Mpeg 2, empêchant de profiter pleinement des détails (des plans larges pas trop fouillés, beaucoup d'arbres et de feuilles dans la résidence pavillonnaire qui sert de cadre au film), le piqué demeure des plus honorables et évidents sur des cadrages moins poussés dans leur profondeur de champ. Sans surprise, la restitution colorimétrique délivre un cadre printanier agréablement lumineux, dévoilant toute la force de son contraste dans les zones plus assombries, où les noirs sont quasi parfaits.
C'est également propret du côté du son. Gardons à l'esprit que The Door n'a pas pour ambition de nous en mettre plein les oreilles. Mais son mixage, aussi sobre soit-il, ne s'interdit pas un enveloppement bel et bien présent. L'atmosphère naturelle est là, les extérieurs sont immersifs à souhait et la musique sait s'imposer, s'autorisant même quelques balances surrounds pas déplaisantes. Evidemment, si la restitution générale sonne juste, il lui manque ce petit relief absent du Dolby Digital de base. Notons que la VF bénéficie d'un même traitement. Un choix qui peut s'avérer judicieux pour certains puisque la langue naturelle du film est l'allemand.
Il est évident qu'avec sa courte durée, Derrière la porte (10min17) ne peut se targuer d'être autre chose qu'une featurette expéditive se limitant vraiment au minimum syndical et qui ne nous apprend rien une fois le film visionné. C'est malheureusement le seul bonus que l'on trouvera ici, si l'on excepte les bandes annonces de l'éditeur dont celle du film en VO et en VF.