Après Mai d'Olivier Assayas : Les critiques

Présenté pour la première fois à la Mostra de Venise 2012 d'où il repart auréolé du prix du meilleur scénario, Après Mai d'Olivier Assayas est un drame "politico-romantique" avec pour toile de fond les événements de Mai 68. Le réalisateur de L'Eau Froide signe ici son long-métrage le plus personnel en racontant le quotidien de Gilles, personnage hautement autobiographique pris dans les tumultes politiques de son époque, passionné d'art et de cinéma. Les critiques sont globalement positives, certains chroniqueurs voyant déjà en lui le futur Lion d'or, prix qui lui échappa finalement au bénéfice de Piéta de Kim Ki-duk. Après Mai sort en salle le 12 novembre.

Après Mai : les critiques (2012)

Nouvel Obs : Tableau d’une époque, portrait d’une génération, c’est une réussite éclatante, à découvrir dans les salles françaises en novembre.

Cinedingue : Même si Après mai ne fait pas partie des oeuvres majeures d’Assayas en raison de quelques baisses de rythme et de l’interprétation parfois limite de certains jeunes comédiens, il s’inscrit dans l’oeuvre à la fois hétérogène et cohérente de l’un des cinéastes français les plus intéressants.

Les Inrocks : Epaulé par une troupe de jeunes acteurs tous impeccables, Assayas trouve la juste distance [...] A la fois prolongement dévellopé de L'Eau Froide et contre-champs intime de Carlos, Après Mai est une réussite totale, l'un des grands films sur la jeunesse et sur les années soixante-dix.

Cinemovies : Après mai d'Olivier Assayas était très attendu, il comble nos attentes.

Le Figaro : Avec Après Mai, Olivier Assayas apporte dans la compétition vénitienne une belle fresque autobiographique, qui nous promène de France en Italie et à Londres, et qui fait revivre avec beaucoup de justesse et d'intelligence le temps de son adolescence: celui des années 1970.

L'Express : Rien à redire évidemment sur le choix du sujet. En revanche, il y a tout à critiquer sur la facture. Quelques beaux moments, mais surtout un récit sans fluidité, un discours politique en forme de vignettes collées ici ou là, des comédiens au jeu approximatif, des personnages réduits à des nécessités scénaristiques...

Cinecdoche : Après Mai ne réussit donc pas le pari de la fresque historique et romanesque mêlant convictions politiques et amoureuses – à la manière des Mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz. À la place Olivier Assayas filme un roman d’apprentissage, parfois gracieux, souvent caricatural, qui manque de distance critique et d’incarnation.

Ecran Large : Portrait d’une époque. Portrait d’une génération. Le tout à travers les yeux d’un jeune homme hors de son temps. De l’intérêt, le film en a, mais aussi des longueurs et certain manque de charme.