Halloween Kills étripe James Bond et assomme Le Dernier Duel de Ridley Scott

Michael Myers fait un carnage en tête du box office US de ce week-end (16, 17 octobre). Halloween Kills s'est imposé devant le James Bond Mourir Peut Attendre et devant le Dernier Duel de Ridley Scott avec 50,4 millions de dollars de recettes.

Un chiffre impressionnant pour cette suite de Halloween 2018 filmée pour à peine 20 millions de dollars. Si Halloween Kills fait moins bien que les 70 millions de dollars de son prédécesseur, il faut souligner que le film est proposé simultanément à sa sortie dans les cinéma américains en streaming sur Peacock.

Halloween Kills (en France dès le 20 octobre) s'offre un record en ces temps de pandémie en battant Godzilla vs Kong pour le titre du film sortant simultanément au cinéma et en streaming qui a amassé le plus d'argent au box office. Ceci s'explique par  l'intérêt d'un public assez jeune qui visiblement n'a pas peur de retourner au cinéma.

C'est une nouvelle victoire pour Halloween et Blumhouse. La suite, Halloween Ends (voir les infos sur Filmsactu) est annoncée pour octobre 2022.

James Bond, lui, se casse la gueule face à Michael Myers. Avec 24 millions pour son deuxième week-end, Mourir Peut Attendre flirte désormais avec les 100 millions de dollars aux US.

007 demeure néanmoins puissant à l'international avec 450 millions de dollars de recettes à ce jour. En France, ce sont déjà plus de 2 millions de spectateurs qui sont allés soutenir Daniel Craig dans sa dernière aventure. Cependant, il faudrait plus de 800 millions de dollars de recettes au film pour être rentable selon Variety.

En ce qui concerne Ridley Scott, c'est la douche froide aux US pour Le Dernier Duel avec Matt Damon, Ben Affleck, Adam Driver et Jodie Comer. Le film ne récolte que 4,8 millions de dollars alors que son budget est de 100 millions et qu'il est projeté dans plus de 3000 salles. Les spécialistes du box office expliquent ce flop par le fait que la frange plus adulte des spectacteurs américains redoute encore de retourner dans les salles obscures.

L'accueil publique réservé au film en France s'annonce également compliqué pour une production de cette ampleur et de cette qualité.