Synopsis :
« Récemment, des individus sans aucun lien entre eux ont manifesté
des dons pour le moins particuliers. Même s'ils n'en n'ont pas encore
conscience, ces individus vont sauver le monde et le changer à jamais.
Ce passage de l'ordinaire à l'extraordinaire ne se fera pas du jour au
lendemain. Toute histoire a un début, le tome un de leur épopée
commence ainsi... »
Le professeur Chandra Suresh
défend une théorie selon laquelle, l'homme n'utiliserait que 10 % des
capacités de son cerveau et que certaines personnes seraient en ce
moment même en train de développer les 90 % restants et acquérir des
pouvoirs comme la lévitation ou la régénération cellulaire. Les autres
chercheurs ne le croient pas, il décide alors de chercher puis de
rencontrer ces personnes aux pouvoirs surnaturels pour leur expliquer
le phénomène qui s'exprime en eux jusqu'à ce qu'il disparaisse. Son
fils (Mohinder Suresh) va alors reprendre la recherche...
À Tokyo, un Japonais (Hiro Nakamura) découvre qu'il
est capable de courber l'espace-temps et de se téléporter. À New York,
un artiste (Isaac Mendez) peut peindre le futur, un politicien (Nathan
Petrelli) est capable de voler tandis que son frère (Peter Petrelli) a
la capacité de s'approprier les pouvoirs des autres Heroes
lorsqu'ils sont à proximité. À Los Angeles, un policier (Matt Parkman)
découvre qu'il est en mesure d'entendre les pensées des gens. Au Texas,
une pom pom girl (Claire Bennet) découvre qu'elle a le pouvoir de
régénérer ses cellules à vitesse accélérée. Au Nevada, une mère
célibataire (Niki Sanders) réalise qu'elle a un puissant double
maléfique… Les Heroes
sont partout, on en découvre de plus en plus au fil des épisodes.
Cependant, le téléspectateur découvre aussi que de sombres personnages
les pourchassent.
Heroes est une chronique de la vie de ces personnes, de leurs liens et de leur destinée : sauver le monde…
Tous les paris gagnants de la saison 1 sont cette fois en partie ratés. Même les effets spéciaux semblent moins bons, notamment au niveau des incrustations. En soi, on ne peut pas dire que cette demi-saison soit vraiment mauvaise. La réalisation est soignée et la série reste un bon spectacle. Mais elle déçoit faute d'avoir su se renouveler. Par chance pour les producteurs, l'intermède forcé en milieu de saison par la grève des scénaristes offre le temps nécessaire à une remise en cause profonde. A l'instar de J.J.Abrams qui a su redresser la barre de LOST à l'issue d'une saison 2 décevante,
Tim Kring saura t'il réagir ? Espérons-le.