Image :
6/20
Malgré son budget plutôt confortable de 7 millions d'euros, l'image de Chez Gino donne plutôt l'impression que le film a été tourné avec trois francs six sous (cela fait combien en euros ?). En effet, la définition est souvent chancelante, cela est d'autant plus notable sur les gros plans des comédiens, le grain est parfois trop prononcé sur les images vidéo et nous notons également quelques flous sporadiques. En revanche, la colorimétrie demeure chaude (les filtres de couleur jaune sont récurrents), le piqué est plutôt agréable, la clarté des séquences diurnes très appréciable. La photo stylisée du chef opérateur Guillaume Schiffman (Gainsbourg (Vie héroïque), les deux OSS 117) est élégamment restituée, et malgré les accrocs énumérés ce transfert n'est finalement pas désagréable pour les mirettes.
Son :
7/20
Il n'y a pas grand chose à noter concernant la piste Dolby Digital 5.1 qui bénéficie d'une belle ouverture frontale et de discrètes ambiances latérales. Les voix des comédiens demeurent claires et distinctes sur la centrale mais le caisson de basses reste quasiment au point mort durant 1h40. Seule la belle musique du film jouit réellement d'une spatialisation suffisante mais il ne faut pas en attendre plus, l'action du film étant principalement dirigée sur les enceintes avant. La piste stéréo également au programme est amplement satisfaisante pour visionner le film de Samuel Benchetrit, d'autant plus que l'écoute demeure riche et vive tout du long. L'éditeur joint également une piste en audiodescription.
Bonus :
6/20
Making of (35min10)
Cette succession d'images du tournage est certes anecdotique mais José Garcia assure suffisamment le spectacle pour que nous ne nous ennuyons pas. Nous y voyons Samuel Benchetrit s'entretenir avec les figurants, mettre en place ses plans ou visionner les rushes avec ses comédiens immédiatement après avoir tourner une scène. Banal mais plaisant.
Scènes coupées (13min21)
Proposées avec le commentaire audio de Samuel Benchetrit en option, ces cinq petites séquences écartées du montage sont plutôt sympathiques, notamment une scène d'un dîner arrosé (pour de vrai) où Stern et son équipe tentent de faire deviner des titres de films en les mimant. Les autres séquences montrent l'équipe en train de tourner dans les rues de Bruxelles dans une voiture-travelling, également une improvisation de José Garcia chantant un opéra tandis qu'il manie la pâte à pizza.
L'interactivité du DVD de Chez Gino se clôt sur un bêtisier (4min45) ainsi qu'un joli module consacré à l'Enregistrement de la bande-originale (6min18) avec le compositeur Michel Korb.
Cette succession d'images du tournage est certes anecdotique mais José Garcia assure suffisamment le spectacle pour que nous ne nous ennuyons pas. Nous y voyons Samuel Benchetrit s'entretenir avec les figurants, mettre en place ses plans ou visionner les rushes avec ses comédiens immédiatement après avoir tourner une scène. Banal mais plaisant.
Scènes coupées (13min21)
Proposées avec le commentaire audio de Samuel Benchetrit en option, ces cinq petites séquences écartées du montage sont plutôt sympathiques, notamment une scène d'un dîner arrosé (pour de vrai) où Stern et son équipe tentent de faire deviner des titres de films en les mimant. Les autres séquences montrent l'équipe en train de tourner dans les rues de Bruxelles dans une voiture-travelling, également une improvisation de José Garcia chantant un opéra tandis qu'il manie la pâte à pizza.
L'interactivité du DVD de Chez Gino se clôt sur un bêtisier (4min45) ainsi qu'un joli module consacré à l'Enregistrement de la bande-originale (6min18) avec le compositeur Michel Korb.