Image :
7/20
Ce nouveau master restauré HD présenté dans son format respecté 1.33 est plutôt joli et permet de (re)découvrir le film dans de bonnes conditions à défaut d’être réellement enthousiasmantes. En effet, malgré tout le soin apporté au lifting numérique du film, le grain demeure assez appuyé, les fourmillements sur les arrière-plans sont constants (à l'instar d'un plan composite endommagé à la 57ème minute), la saturation des couleurs peine à trouver un équilibre chromatique, quelques tâches, points et griffures subsistent, et le piqué n’est guère ciselé. Malgré tout, la colorimétrie chatoyante met joliment en valeur les teintes impressionnistes signées par le chef opérateur Jack Hildyard (Le Pont de la rivière Kwai, Casino Royale), où s’imposent des bleus et des verts lumineux. Alors certes, de nombreux accrocs sont constatables sur cette copie, comme certains décrochages sur les fondus enchaînés ainsi qu’une une nette faiblesse de la définition sur les séquences en intérieur, mais finalement revoir Vacances à Venise avec un joli grain cinéma n’est pas pour autant déplaisant.
Son :
7/20
La version originale mono 1.0 bénéficie d’une meilleure ouverture ainsi qu’une restitution plus claire des dialogues par rapport à la piste française aux voix plus sourdes. La restauration des mixages ne fait aucun doute et bien que divers grésillements et saturations se font entendre à plusieurs reprises, y compris un souffle intermittent, la piste française tout comme la version anglaise, bénéficient d’une jolie restitution de la musique. Notons l’absence de certains dialogues français qui passent automatiquement en anglais au cours d’une même séquence comme c’est le cas à 1h14 de film. Parfois, certains dialogues repris en postsynchronisation tendent à prendre le dessus sur ceux enregistrés en son direct au cours d'une même séquence. Le confort acoustique est néanmoins amplement satisfaisant.
Bonus :
4/20
Préface de Pierre Berthomieu (8'25)
Fidèle à Carlotta, le spécialiste du cinéma hollywoodien Pierre Berthomieu, que l’on avait déjà entendu sur les films de Douglas Sirk, replace le film dans la carrière du réalisateur David Lean. Comme nous l’indique notre interlocuteur, le cinéaste anglais, plus connu pour ses fresques hors normes Le Pont de la rivière Kwai, Lawrence d'Arabie et Le Docteur Jivago, signe avec Vacances à Venise (Summertime) un film de transition à mi-chemin entre ses précédents films intimistes et ses superproductions à venir. Pierre Berthomieu évoque ensuite le genre du film s’inscrivant dans le registre des "travelogue", une histoire mixant une romance et l’exotisme d’une ville étrangère, en l’occurrence européenne. Notre intervenant clôt cette rapide mais néanmoins perspicace préface en parlant des choix esthétiques de David Lean à savoir l’usage du format plein cadre et du Technicolor, tout en indiquant que Vacances à Venise (Summertime) était le film préféré de son auteur.
L’interactivité du DVD de Vacances à Venise (Summertime) se clôt sur la bande-annonce (2min13).
Fidèle à Carlotta, le spécialiste du cinéma hollywoodien Pierre Berthomieu, que l’on avait déjà entendu sur les films de Douglas Sirk, replace le film dans la carrière du réalisateur David Lean. Comme nous l’indique notre interlocuteur, le cinéaste anglais, plus connu pour ses fresques hors normes Le Pont de la rivière Kwai, Lawrence d'Arabie et Le Docteur Jivago, signe avec Vacances à Venise (Summertime) un film de transition à mi-chemin entre ses précédents films intimistes et ses superproductions à venir. Pierre Berthomieu évoque ensuite le genre du film s’inscrivant dans le registre des "travelogue", une histoire mixant une romance et l’exotisme d’une ville étrangère, en l’occurrence européenne. Notre intervenant clôt cette rapide mais néanmoins perspicace préface en parlant des choix esthétiques de David Lean à savoir l’usage du format plein cadre et du Technicolor, tout en indiquant que Vacances à Venise (Summertime) était le film préféré de son auteur.
L’interactivité du DVD de Vacances à Venise (Summertime) se clôt sur la bande-annonce (2min13).