Comme on pouvait s'y attendre, aucune différence n'est à noter avec la précédente édition single. On retrouve donc la même qualité d'image, pour tous les films. Pas de défauts notables, un encodage quasiment parfait, une définition homogène d'un film à l'autre... tout comme avant en fait, puisque les seules variations sont en fait dues aux choix artistiques des différents réalisateurs.
Même remarque que pour l'image, les pistes 2.0 et 5.1 de chaque courts étant les mêmes que celles de l'édition précédente. Du travail propre, même si le multi-canal n'est pas forcément mis à rude épreuve sur les ¾ des films (vous pouvez le laisser le caisson de basse éteint, ça reviendra au même et ça économisera de l'électricité).
DVD 1
Comme sur la précédente édition, ce premier DVD nous propose les versions longues de Anna (Alejandro Gonzàles Iñarritu), The Electric Princess Picture (Hou Hsiao-Hsien) et No Translation Needed (Michael Cimino). Si ces deux dernières s'avèrent être plus intéressantes que les versions courtes, on soulignera encore une fois le foutage de gueule qu'est la version longue d'Anna, ou seul un générique est rajouté à la fin du film.
DVD 2
Chacun son entretien (59 mn)
Un long documentaire où la plupart des réalisateurs du projet, interviewés par Isabelle Giordano et Gilles Ciment, reviennent sur leur travail. Trop long, pas très intéressant (la pertinence dépend surtout des metteurs en scène interrogés) et brillant par l'absence de grands noms tels que Roman Polanski ou David Cronenberg, ce documentaire se révèle vite ennuyeux. On apprécie le geste, mais l'ensemble aurait peut-être gagné à être plus condensé.
Court-métrage Absurdia de David Lynch
« Lapin compris ».