Image :
9/20
Pour tourner Les Femmes du 6ème étage, Philippe Le Guay a opté pour la caméra numérique Red One Camera. De ce fait, le Blu ray est le support tout indiqué pour revoir le film, d'autant plus que le transfert est impeccable et bénéficie d'un superbe et élégant rendu des couleurs ainsi que de magnifiques effets de surexposition. Avec l'aide de son chef opérateur Jean-Claude Larrieu, le réalisateur fait la part belle aux teintes orangées et violettes souvent difficiles à restituer, ainsi qu'un ton vert d'eau omniprésent dans l'appartement des Joubert sur lesquels ressortent brillamment les personnages. Le relief des rares séquences extérieures est évident, les noirs sont concis, mais les scènes en intérieur manquent sensiblement de piqué et révèlent quelques pertes de la définition. Néanmoins, les contrastes demeurent tranchants et même les partis-pris esthétiques alliant les gammes chatoyantes à celles plus froides sont harmonieux. L'encodage AVC consolide l'ensemble et les quelques artefacts de compression notables sur l'édition DVD sont ici absents. Enfin, notons que les sous-titres français lors des dialogues en espagnol sont malheureusement inamovibles.
Son :
8/20
Presque tout le film se déroule en intérieur donc les latérales n'ont que peu d'occasion de briller en terme d'effets surround. En effet, l'essentiel de ce mixage DTS HD Master Audio 5.1 se trouve canalisé sur les frontales, dynamiques, fluides, précises et saisissantes, les dialogues étant par ailleurs percutants sur l'enceinte centrale. Si elles demeurent pauvres en ambiances naturelles, les baffles arrière participent activement à la spatialisation de la belle et très présente musique du compositeur chilien Jorge Arriagada, fidèle collaborateur de Raoul Ruiz, qui bénéficie d'une très belle ouverture. Ces belles envolées musicales finissent par immerger délicatement le spectateur tandis que le caisson de basses tente malgré lui de se manifester. L'éditeur joint également les sous-titres français destinés au public sourd et malentendants, ainsi que des sous-titres anglais.
Bonus :
8/20
Commentaire audio de Philippe Le Guay
Le réalisateur livre un commentaire audio très sympa, précis, convivial et chaleureux, peu avare en anecdotes de tournage, et croise habilement le fond avec la forme. Notre interlocuteur se penche entre autre sur les petites difficultés rencontrées pour trouver des toits parisiens dépourvus de paraboles ou de fenêtres Velux qui l'ont finalement conduit à louer un immeuble entier. Il passe aussi en revue son casting (sa troisième collaboration avec Fabrice Luchini), dissèque quelques partis-pris esthétiques (les couleurs notamment) et formels tout en évoquant les moutures rejetées du scénario. Philippe Le Guay s'exprime ensuite sur les facilités que lui ont apporté le tournage en numérique, le film ayant en effet été tourné grâce à la Red One Camera. N'hésitez pas à revoir Les Femmes du 6ème étage en compagnie de son metteur en scène avec qui vous passerez un très bon moment.
Interview de Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain (11min41)
Entre deux prises et chacun de leur côté, les deux comédiens principaux livrent quelques unes de leurs impressions sur leur collaboration et leur évidente complicité sachant qu'ils se retrouvent pour la troisième fois en couple devant la caméra après Rien sur Robert et Beaumarchais, l'insolent. Ensuite, l'histoire du film est passée au peigne fin tout comme le travail avec Philippe Le Guay, la reconstitution et l'évolution des personnages. Drôles, intelligents, même passionnants, ces entretiens, entrecoupés de trop longs extraits tirés du film, interpellent autant qu'ils divertissent.
Making of (20min32)
Ces coulisses du tournage traditionnelles donnent la parole aux comédiens (Fabrice Luchini, Carmen Maura, Natalia Verbeke, Sandrine Kiberlain) ainsi qu'au réalisateur, tout en montrant la bonne humeur qui régnait alors sur le plateau. La caméra nous emmène ensuite dans la superbe église espagnole située 57 rue de la Pompe dans le 16ème arrondissement à Paris, ainsi qu'au 12 Rue du Docteur Lancereaux dans le 8ème arrondissement où tout un immeuble a été réquisitionné par l'équipe pour le tournage du film.
Scènes coupées (13min45)
Voici probablement la section la plus faible du lot avec cette succession de séquences laissées sur le banc de montage. Il s'agit entre autre de bouts de scènes prolongeant le quotidien des personnages avec Jean-Louis (Fabrice Luchini) qui part au travail, Mme Triboulet qui distribue le courrier, Concepción qui conseille Maria sur son salaire, Teresa qui se met une perruque, bref rien de bien passionnant malheureusement avec ces fragments de film mis en dehors de leur contexte.
Vous disposerez également d'un bonus caché. Sur le sous-menu des suppléments, placez votre curseur sur le logo en forme de dentelle et validez. Vous accéderez à un petit incident de tournage (1min) survenu en Espagne avec Fabrice Luchini...
Le réalisateur livre un commentaire audio très sympa, précis, convivial et chaleureux, peu avare en anecdotes de tournage, et croise habilement le fond avec la forme. Notre interlocuteur se penche entre autre sur les petites difficultés rencontrées pour trouver des toits parisiens dépourvus de paraboles ou de fenêtres Velux qui l'ont finalement conduit à louer un immeuble entier. Il passe aussi en revue son casting (sa troisième collaboration avec Fabrice Luchini), dissèque quelques partis-pris esthétiques (les couleurs notamment) et formels tout en évoquant les moutures rejetées du scénario. Philippe Le Guay s'exprime ensuite sur les facilités que lui ont apporté le tournage en numérique, le film ayant en effet été tourné grâce à la Red One Camera. N'hésitez pas à revoir Les Femmes du 6ème étage en compagnie de son metteur en scène avec qui vous passerez un très bon moment.
Interview de Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain (11min41)
Entre deux prises et chacun de leur côté, les deux comédiens principaux livrent quelques unes de leurs impressions sur leur collaboration et leur évidente complicité sachant qu'ils se retrouvent pour la troisième fois en couple devant la caméra après Rien sur Robert et Beaumarchais, l'insolent. Ensuite, l'histoire du film est passée au peigne fin tout comme le travail avec Philippe Le Guay, la reconstitution et l'évolution des personnages. Drôles, intelligents, même passionnants, ces entretiens, entrecoupés de trop longs extraits tirés du film, interpellent autant qu'ils divertissent.
Making of (20min32)
Ces coulisses du tournage traditionnelles donnent la parole aux comédiens (Fabrice Luchini, Carmen Maura, Natalia Verbeke, Sandrine Kiberlain) ainsi qu'au réalisateur, tout en montrant la bonne humeur qui régnait alors sur le plateau. La caméra nous emmène ensuite dans la superbe église espagnole située 57 rue de la Pompe dans le 16ème arrondissement à Paris, ainsi qu'au 12 Rue du Docteur Lancereaux dans le 8ème arrondissement où tout un immeuble a été réquisitionné par l'équipe pour le tournage du film.
Scènes coupées (13min45)
Voici probablement la section la plus faible du lot avec cette succession de séquences laissées sur le banc de montage. Il s'agit entre autre de bouts de scènes prolongeant le quotidien des personnages avec Jean-Louis (Fabrice Luchini) qui part au travail, Mme Triboulet qui distribue le courrier, Concepción qui conseille Maria sur son salaire, Teresa qui se met une perruque, bref rien de bien passionnant malheureusement avec ces fragments de film mis en dehors de leur contexte.
Vous disposerez également d'un bonus caché. Sur le sous-menu des suppléments, placez votre curseur sur le logo en forme de dentelle et validez. Vous accéderez à un petit incident de tournage (1min) survenu en Espagne avec Fabrice Luchini...